CURATION : DANA MINOTTI
PHOTO : ONOKO PERCEPT 114.15:21

GALERIE POLOMARCO

Espace d’exposition vivant situé au cœur de la Vieille-Ville, Galerie Polomarco propose une sélection indépendante et régulièrement renouvelée d’œuvres d’art contemporain provenant d’artistes confirmé-es comme émergent-es.

La galerie est aussi un point de rencontre, de discussions et de partage, évoluant au rythme des vernissages et événements, où convergent tous les amateurs-trices d’art, ami-es et connaissances, ainsi que d’autres enthousias.

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BEYOND THE SURFACE

L’exposition présente quatre artistes aux pratiques et univers bien différents qui investiguent les limites de principes fondamentaux – la lumière, la matière, le temps – et leurs rapports.

Un univers de couleurs et de poésie contrasté prend place au 5 Grand-Rue, à l’occasion de l’inauguration de Galerie Polomarco.

Vernissage avec la présence des artistes : Jacques Berthet, ONOKO – Manon Duparc & François Pain, Jan Steenman et Johann Touanen.

ONOKO

Onoko est une molécule d’imaginaire formée de deux atomes fusionnels, Manon Duparc & François Pain.

Architectes de formation, ils ont tout d’abord arpenté le détour en créant l’atelier de photo «Think utopia» pour lequel ils travaillent aujourd’hui pour des architectes et des musées de renommée mondiale.

Souhaitant se plonger plus profondément dans les abysses de leurs besoins créatifs, l’atelier d’art Onoko naît alors. Parole créative commune, il est un laboratoire cherchant à capter la poésie du réel émanant de ces «parties d’un tout» qui font l’ensemble.

L’un de ces détails emplit de magie et à la genèse de toutes atmosphères est la couleur. Souhaitant capter cette alchimie colorimétrique, leur série photographique «Percept» atténue les formes jusqu’à l’abstrait, au moment de la prise de vue, pour ne laisser place qu’aux couleurs et leurs rapports à la lumière.

JACQUES BERTHET

L’artiste genevois Jacques Berthet commence par étudier la peinture à partir de 1962 et s’oriente vers la photographie dix ans plus tard, à la suite de voyages au Moyen-Orient et en Asie. Il gagne finalement trois fois la Bourse fédérale des arts appliqués en photographie (1982, 1984 et 1986) et décide d’en faire son métier. À partir des années nonante, le travail de l’artiste se focalise sur le végétal et le terrain vague comme territoire des possibles.

Au travers de son travail et des éléments qu’il photographie, son objectif se concentre sur les variations abstraites que peuvent révéler les paysages, le jeu entre les couleurs et les formes.

Jacques Berthet, artiste désormais confirmé de la scène artistique suisse et internationale,  nous présente au travers de ses photographies une série de paysages de salines, qu’il a effectué à Salin-de-Giraud en Camargue il y a de ça plus de 50 ans. Photographies en tirage cibachrome, technique qui n’existe plus aujourd’hui, ces prises de vue du milieu des années septante nous immergent dans l’abstraction dans le paysage.

JAN STEENMAN

La pratique artistique de Jan Steenman est une symbiose paradoxale entre l’art de la performance et la sculpture, le corps et l’objet, le temps et l’espace. Le corps devient quelque chose de distinct du « moi social » et s’objective en tant que matériau artistique. Il explore l’intersection entre le séduisant et l’étrange. L’objet devient vivant et perd sa stagnation dans le temps.

Le travail de Jan Steenman combine la sculpture et l’art de la performance dans un médium homogène, utilisant le corps comme outil et matériau sculptural pour activer le processus de l’œuvre et le résultat final. Une aliénation du corps humain se manifeste lorsqu’il est transformé en objet sculptural.

Cette idée de sculpture vivante ou de matière vivante se retrouve également dans l’esthétique de ses sculptures, que l’on pourrait définir comme organique. Se référant souvent à la micro-anatomie, Jan Steenman utilise les structures cellulaires comme source d’inspiration pour créer des formes, des textures et des vecteurs pour ses sculptures. Celles-ci offrent une possibilité surréaliste d’expérimenter à l’œil nu une interprétation hypothétique de nos structures internes.

Jan Steenman est un artiste suisse né à Genève (1994). En 2018, il obtient son diplôme de bachelor à l’Académie royale des arts de La Haye (KABK). Actuellement, vivant à Genève, il vient d’obtenir un master en arts visuels à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD).

JOHANN TOUANEN

« Capter ce qui n’est plus ou semble ne pas être », telle est l’essence de ce passionné du Léman, de l’ambiance des ports, de l’esthétique et de la technicité des bateaux. Ainsi l’œil de Johann Touanen s’inspire des flancs et carènes de barques et voiliers éreintés et sublime les stigmates de l’usage et du temps.

Progressivement, lac et voiliers, inlassables modèles, ne sont plus que prétexte à une focalisation plastique, picturale, pointilliste, sur des fragments, des textures, des reflets qui jouent avec nos sens, troublent notre perception du réel.

Détails de coques craquelées, griffées de vent, éreintées de soleil ; traces de ravages, de chocs et morsures du temps; à la recherche d’univers, de mondes, de paysages ou de tableaux, abstraits, voir figuratifs, quand l’abstraction détournée devient le mirage d’une réalité réinventée.

ONOKO

Onoko est une molécule d’imaginaire formée de deux atomes fusionnels, Manon Duparc & François Pain.

Architectes de formation, ils ont tout d’abord arpenté le détour en créant l’atelier de photo «Think utopia» pour lequel ils travaillent aujourd’hui pour des architectes et des musées de renommée mondiale.

Souhaitant se plonger plus profondément dans les abysses de leurs besoins créatifs, l’atelier d’art Onoko naît alors. Parole créative commune, il est un laboratoire cherchant à capter la poésie du réel émanant de ces «parties d’un tout» qui font l’ensemble.

L’un de ces détails emplit de magie et à la genèse de toutes atmosphères est la couleur. Souhaitant capter cette alchimie colorimétrique, leur série photographique «Percept» atténue les formes jusqu’à l’abstrait, au moment de la prise de vue, pour ne laisser place qu’aux couleurs et leurs rapports à la lumière.

JACQUES BERTHET

L’artiste genevois Jacques Berthet commence par étudier la peinture à partir de 1962 et s’oriente vers la photographie dix ans plus tard, à la suite de voyages au Moyen-Orient et en Asie. Il gagne finalement trois fois la Bourse fédérale des arts appliqués en photographie (1982, 1984 et 1986) et décide d’en faire son métier. À partir des années nonante, le travail de l’artiste se focalise sur le végétal et le terrain vague comme territoire des possibles.

Au travers de son travail et des éléments qu’il photographie, son objectif se concentre sur les variations abstraites que peuvent révéler les paysages, le jeu entre les couleurs et les formes.

Jacques Berthet, artiste désormais confirmé de la scène artistique suisse et internationale,  nous présente au travers de ses photographies une série de paysages de salines, qu’il a effectué à Salin-de-Giraud en Camargue il y a de ça plus de 50 ans. Photographies en tirage cibachrome, technique qui n’existe plus aujourd’hui, ces prises de vue du milieu des années septante nous immergent dans l’abstraction dans le paysage.

JAN STEENMAN

La pratique artistique de Jan Steenman est une symbiose paradoxale entre l’art de la performance et la sculpture, le corps et l’objet, le temps et l’espace. Le corps devient quelque chose de distinct du « moi social » et s’objective en tant que matériau artistique. Il explore l’intersection entre le séduisant et l’étrange. L’objet devient vivant et perd sa stagnation dans le temps.

Le travail de Jan Steenman combine la sculpture et l’art de la performance dans un médium homogène, utilisant le corps comme outil et matériau sculptural pour activer le processus de l’œuvre et le résultat final. Une aliénation du corps humain se manifeste lorsqu’il est transformé en objet sculptural.

Cette idée de sculpture vivante ou de matière vivante se retrouve également dans l’esthétique de ses sculptures, que l’on pourrait définir comme organique. Se référant souvent à la micro-anatomie, Jan Steenman utilise les structures cellulaires comme source d’inspiration pour créer des formes, des textures et des vecteurs pour ses sculptures. Celles-ci offrent une possibilité surréaliste d’expérimenter à l’œil nu une interprétation hypothétique de nos structures internes.

Jan Steenman est un artiste suisse né à Genève (1994). En 2018, il obtient son diplôme de bachelor à l’Académie royale des arts de La Haye (KABK). Actuellement, vivant à Genève, il vient d’obtenir un master en arts visuels à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD).

JOHANN TOUANEN

« Capter ce qui n’est plus ou semble ne pas être », telle est l’essence de ce passionné du Léman, de l’ambiance des ports, de l’esthétique et de la technicité des bateaux. Ainsi l’œil de Johann Touanen s’inspire des flancs et carènes de barques et voiliers éreintés et sublime les stigmates de l’usage et du temps.

Progressivement, lac et voiliers, inlassables modèles, ne sont plus que prétexte à une focalisation plastique, picturale, pointilliste, sur des fragments, des textures, des reflets qui jouent avec nos sens, troublent notre perception du réel.

Détails de coques craquelées, griffées de vent, éreintées de soleil ; traces de ravages, de chocs et morsures du temps; à la recherche d’univers, de mondes, de paysages ou de tableaux, abstraits, voir figuratifs, quand l’abstraction détournée devient le mirage d’une réalité réinventée.

galerie polomarco

Espace vivant d’exposition | Art contemporain
Electron Festival | 18.04.2024 – 12.05.2024

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